Grotte de Gournier

Grotte de Gournier Septembre 2009

Avec un groupe de copains nous avons fait une escapade vers les grottes de Choranche pour visiter Gournier.

Quelques images de cette escapade…

Au départ du parking, nous n’avons pas totalement enfilé nos combinaisons (étanches ou pas) pour ne pas avoir trop chaud en transportant tout notre équipement: baudriers, casques, lampes, « quincaillerie » (mousquetons, descendeurs, crolls, jumars, plaquettes).
C’est à cause de tout cet équipement qu’un spéléologue qui se déplace produit un doux bruit de ferraille !
Remarque: une combinaison étanche a pour principale caractéristique qu’elle ne laisse pas ressortir l’eau qui a réussi à y pénétrer. 😂

Quelques spéléos sur le chemin

Après être passé devant la grotte de Coufin qui a été superbement aménagée pour la visite du public, on arrive à l’entrée de la grotte de Gournier et on découvre son magnifique lac souterrain qui interdit l’accès au reste de la grotte pour les non spéléologues.

Le lac de Gournier

Nous avons fini de nous équiper et la traversée du lac en bateau nous a permis d’arriver à l’endroit où un peu d’escalade permet d’atteindre la galerie supérieure.
À cet endroit on aperçoit encore un peu la lumière du jour à l’extérieur.

La vire au dessus du lac

Le franchissement de la vire

Une fois la vire franchie nous sommes dans la grande galerie dans laquelle nous allons pouvoir cheminer sur plusieurs centaines de mètres.

L'arrivée dans la grande galerie

Des gours dans la grande galerie

La grande galerie est ce qu’on appelle un réseau fossile, c’est à dire que la rivière qui a creusé la grotte n’y circule plus. Elle s’est enfoncée plus bas où elle a creusé de nouvelles galeries. Assez loin vers le fond de la grande galerie, on trouve des communications avec ce réseau inférieur actif.

Un puit qui permet de descendre dans le réseau actif

La rivière souterraine

La rivière souterraine ne semble pas bien méchante, mais ses crues sont redoutables (trois spéléos noyés en 1976). C’est pour cela qu’il est impératif de ne jamais s’aventurer dans une grotte active sans s’être assuré qu’il n’y a aucun risque du côté de la météo.

Sous terre on ne voit pas le temps passer, et en plus la progression est assez lente en raison de la configuration du terrain, alors on est ressortis tard dans la nuit, mais il n’est jamais trop tard pour un casse-croute !

Après l'effort, le reconfort

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