Séjour en Californie du 10 au 20 novembre 2016 – Partie III
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Après l’écologie, la littérature avec John Steinbeck qui est né à Salinas et a passé son enfance dans la vallée de la rivière Salinas. Rappelez-vous : « Des souris et des hommes », Lennie et George au bord de la rivière avant d’arriver au ranch de Soledad où va se dérouler le drame. Et puis « A l’Est d’Eden », qui commence par ces phrases :
« La vallée de la Salinas est en Californie du Nord. C’est un long sillon à fond plat entre deux chaînes de montagnes. La rivière y déroule ses méandres jusqu’à la baie de Monterey.
…
Je me rappelle les monts du Gabilan qui dominaient la vallée à l’est, monts clairs et gais, pleins de soleil et de joliesse, monts fascinants dont on avait envie de gravir les sentiers tièdes comme on désire escalader les genoux d’une mère chérie. C’étaient de séduisantes montagnes sous leur parure d’herbe brûlée. À l’Ouest, la chaîne de Santa Lucia se découpait sur le ciel, écran entre la mer et la Vallée, masse sombre et secrète- inamicale et dangereuse. J’ai toujours eu peur de l’Ouest, j’ai toujours aimé l’Est. Je ne saurais dire pourquoi. Peut-être parce que le matin naissait des Gabilans et que la nuit tombait de Santa Lucia. Peut-être les sentiments que j’éprouvais pour les deux montagnes étaient-ils liés à la naissance et à la mort du jour. »
Un ranch près de Soledad et la chaîne Gabilan
Un peu plus loin, dans le prolongement des monts Gabilan, Pinnacles National Park nous a offert une belle randonnée.
Pinnacles National Park
La vallée de la Salinas et la chaîne Gabilan
Vignoble dans le vallée de la Salinas
Un ranch près de Soledad et la chaîne Gabilan
Un troupeau dans la vallée de la Salinas
Un truck sur la 101 dans la vallée de la Salinas
La vallée de la Salinas et la chaîne Santa Lucia
La vallée de la Salinas et la chaîne Santa Lucia
Pinnacles National Park
Une rencontre dans Pinnacles National Park
Pinnacles National Park
Quelques dizaines de miles plus loin, autre paysage, autre personnage, presque l’antithèse de John Steinbeck : alors que ce dernier décrivait dans « Les raisins de la colère » la foudroyante plongée des paysans dans l’absolue pauvreté qui les jetait sur les routes, William Randolph Hearst, le magnat de la presse, grâce à sa colossale fortune, réalisa son rêve d’enfant : construire son château. C’est, à San Simeon, sur la côte, entre San Luis Obispo et Monterey, une vraie-fausse cathédrale espagnole, qui renferme de véritables trésors archéologiques, médiévaux ou de la Renaissance, le tout dans un paysage de rêve.
Une terrasse sud de Hearst Castle avec vue sur le Pacifique
Hearst Castle vu de San Simeon
La façade de la Casa Grande à Hearst Castle
Vue sur San Simeon et le Pacifique depuis Hearst Castle
Une terrasse sud de Hearst Castle avec vue sur le Pacifique
Une terrasse nord de Hearst Castle avec vue sur les montagnes
Un sarcophage sur une terrasse de Hearst Castle
Statue de Sekhmet sur une terrasse de Hearst Castle
Le temple du bassin de Neptune à Hearst Castle
La côte du Pacifique dans le brouillard entre San Simeon et Monterey
La boucle de la Salinas est bouclée : nous avons remonté sa vallée, rejoint la côte à San Simeon, puis par la route 1 de l’Etat de Californie, nous sommes arrivés à Monterey, à proximité de l’endroit où la Salinas se jette dans l’océan.
Côté Steinbeck, c’est le théâtre de « Cannery Row » et de « Tortilla Flat ».
Cannery Row à Monterey
Côté « Sciences de la Vie et de la Terre », c’est le royaume des mouettes, des cormorans, des otaries et des papillons Monarque pour lesquels les arbres de Pacific Grove sont en février l’escale habituelle lors de leur migration annuelle du Mexique vers le Canada.
Côté histoire, c’était la capitale de la Californie jusqu’en 1849… c’est donc là qu’était le gouverneur espagnol qui a donné tant de fil à retordre à Zorro, renard rusé qui fait sa loi, avec son fidèle Bernardo.